Témoignages

Reportages

Le congé de présence parentale

Exporter en PDF

Le congé de présence parentale concerne les parents qui doivent s’occuper d’un enfant à charge, gravement malade, accidenté ou handicapé.

Ce congé est en fait une réserve de jours de congés d’une durée maximum de 310 jours ouvrés (soit 14 mois) par enfant et par maladie, accident, handicap.

Le congé peut être pris en une ou plusieurs fois mais sur une période maximale de 3 ans. Les jours de congé ne sont pas fractionnables (en matinée ou après-midi).

Pendant ce congé, le salarié ne perçoit pas de rémunération, sauf convention collective plus favorable, mais sous certaines conditions, il peut bénéficier de l’Allocation Journalière de Présence Parentale (AJPP).

En cas de rechute, de récidive de la même pathologie ou de survenue d’une nouvelle pathologie chez l’enfant, un nouveau droit à un congé de présence parentale peut être ouvert.

QUI PEUT EN BENEFICIER ? cliquez ici

Peut bénéficier du congé de présence parentale, un parent qui a, à charge, un enfant atteint d’une maladie, d’un handicap, ou victime d’un accident d’une particulière gravité, rendant indispensables une présence soutenue et des soins contraignants.

Ce droit est ouvert aux parents :

  • exerçant une activité professionnelle, salariée ou non, sans condition d’ancienneté,
  • à la recherche d’un emploi ou stagiaires en formation professionnelle rémunérée,
  • fonctionnaires, titulaires ou stagiaires, et aux agents contractuels de la fonction publique de l’Etat, territoriale ou hospitalière, qu’ils exercent à temps complet ou partiel.

(Sources : Le guide de l’aidant familial Edition 2007; site du Service Public, Site du Ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation Professionnelle et du Dialogue Social)

QUELS AVANTAGES SOCIAUX SONT GARANTIS ? cliquez ici

Le contrat de travail est suspendu. L’ensemble des avantages acquis avant le début du congé est conservé. La période d’absence est prise en compte dans sa totalité pour le calcul du Droit Individuel à la Formation (DIF) et pour moitié pour celui des avantages liés à l’ancienneté. Le salarié reste affilié à l’assurance maladie-maternité (prestations en nature c’est à dire remboursement des soins) et à l’assurance vieillesse sous conditions.

QUELLES DEMARCHES FAUT-IL FAIRE ? cliquez ici

La demande de ce congé nécessite de pouvoir produire un certificat médical qui atteste :

  • de la particulière gravité de la maladie, de l’accident ou du handicap,
  • de la nécessité d’une présence soutenue auprès de l’enfant et de soins contraignants
  • et précise la durée de la période initiale du congé (au maximum de 3 ans), qui correspond à la durée prévisible du traitement.

Tous les 6 mois, la durée initiale doit faire l’objet d’un nouvel examen et d’un nouveau certificat médical fourni à l’employeur.

La demande de congé auprès de l’employeur, accompagnée du certificat médical, doit se faire par lettre recommandée avec accusé de réception ou être remise en main propre contre décharge, au moins 15 jours avant la date souhaitée de début de congé. Dans ces conditions, l’employeur ne peut le refuser. Toute demande de prolongation au delà de la durée initiale mentionnée dans le certificat médical doit se faire dans les mêmes conditions. Chaque fois que le salarié souhaite prendre un ou plusieurs jours de congé, il en informe l’employeur 48 heures à l’avance.

Le congé prend fin :

  • au bout des 310 jours de congés ou à la fin de la période maximale de 3 ans,
  • au décès de l’enfant concerné.
  • Il est également possible de l’interrompre en cas de diminution importante de revenus. Dans ce cas, le salarié doit en informer l’employeur 1 mois avant la date de reprise.

A l’issue de ce congé, le salarié doit retrouver son emploi précédent ou un emploi similaire avec une rémunération équivalente. Il retrouve les droits en prestations en espèces (indemnités journalières) de l’assurance maladie-maternité, invalidité, décès, acquis avant le congé. (Sources : Le guide de l’aidant familial Edition 2007; site du service public : Congé de présence parentale dans le secteur privé, site du Ministère du Travail, de l’Emploi et (…)

Pour en savoir +

  • La Direction Départementale de l’Emploi, du Travail, des Solidarités et de la Protection des Populations (DDETSPP), Service Renseignements en droit du travail : 1 Rue de l’Olmet – Porte B – BP 739 – 15007 AURILLAC Cédex – Tél : 04 63 27 32 00 ou 0 800 000 126 (du lundi au vendredi de 9 h 00 à 11 h 45)

 

 

  • CAF du Cantal (Caisse d’Allocations Familiales) Lieux d’accueil : 15 Rue Pierre Marty – BP 219 – 15000 Aurillac – Tél : 32.30 site internet : www.caf.fr/allocataires/caf-du-cantal

  • MSA du Cantal : 9 Rue Jean de Bonnefon – 15000 Aurillac – Tél :  04 71 64 66 46 – site internet : auvergne.msa.fr/lfp

 


Le congé de proche aidant (ancien congé de soutien familial)
Le congé de solidarité familiale

Plateforme d’Accompagnement et de Répit des aidants familiaux du Cantal – Union Départementale des Associations Familiales du Cantal
Adresse Postale UDAF – 45 Avenue de la République – BP 709 – 15007 AURILLAC CEDEX
Nous contacter : 04 71 43 43 43 I plateforme-repit@udaf15.fr – Site internet www.udaf15.fr
conception-réalisation Altacom
Mentions légales – Cookies